Abû Yahyâ Suhayb ibn Sinân rapporte ces paroles de l’Envoyé de Dieu (saw) :
Le croyant a une destinée étonnante ! Tout ce qui lui advient est bénéfique, et cela n’est réservé qu’à lui seul. En effet, lorsqu’un bien lui échoit, il remercie Dieu et ceci est un bien pour lui. Et s’il est victime d’un malheur, il se montre patient et cela est aussi un bien pour lui.
(Rapporté par Muslim)
Ce qu’il faut retenir :
Tout ce qui touche la vie du musulman – la joie comme le malheur – est un bien et il sera récompensé ainsi auprès de Dieu le Très-Haut.
Le véritable croyant est celui qui remercie son Seigneur dans ses moments de joie et patiente face aux difficultés. Quant à celui dont la foi vacille, lorsqu’un malheur le frappe, il s’angoisse et s’irrite, son courroux lui est compté comme péché. Et lorsqu’un bienfait se présente à lui, il ne s’en montre pas reconnaissant. Ce bien se retourne alors contre lui et devient un argument à son encontre.
Le terme sabr signifie en langue arabe le fait de contenir, de se maintenir. Il intervient à trois niveaux : se maintenir dans l’obéissance à Dieu, se contenir face à Ses interdits et enfin faire preuve de retenue lors d’épreuves douloureuses et face aux vicissitudes de la vie. Ainsi doit-on faire preuve de sabr (patience) afin de se persévérer dans l’obéissance car cette dernière est lourde et pénible pour l’ego (nafs). De même, il convient de se contenir face à ce que Dieu a interdit car le propre de la nature humaine est de pousser au mal (le texte coranique décrit trois états de l’âme : ammâra, qui pousse au mal (Coran 12/53) ; lawwâma, qui est prompte à se faire des reproches et donc de se corriger (Coran 75/2) ; et enfin mutma’inna, apaisée (Coran 89/27)). Enfin, il faut faire preuve de patience et de résignation lorsqu’un décret divin nous afflige, car le malheur est difficile à vivre et à supporter.
Source : Tawhid
Ne passez pas à côté de la récompense !
En effet, "celui qui indique un bien a la même récompense que celui qui l'accomplit" (Muslim)
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