Anas rapporte :
Une grande affliction envahit le Prophète au moment de son agonie. Fâtima dit alors : « Père, dans quelle souffrance te trouves-tu ? » Le Prophète (saw) répondit : « Ton père ne connaîtra plus de souffrance après ce jour. » Quand le Prophète mourut, elle dit : « Ô mon père, toi qui as répondu à l’appel de ton Seigneur ! Ô mon père, le jardin du Paradis est désormais ta demeure ! Ô mon père, c’est à Gabriel que nous annonçons ta mort ! » Lorsqu’on l’enterra, elle s’écria : « Prenez-vous donc du plaisir à jeter de la terre sur l’Envoyé de Dieu ? ! » Al-Bukhârî
Ce qu’il faut retenir :
La permission d’être attristé à la vue de l’agonisant.
La permission d’évoquer le défunt par ses qualités.
Les affres de la mort touchent tout être humain, même le Prophète Muhammad (saw).
La patience du Prophète face à l’agonie.
La permission d’être attristé lors de la mort d’un être cher sans se lamenter ni être courroucé. (L’expression de Fâtima “Prenez-vous donc du plaisir à jeter de la terre sur l’Envoyé de Dieu” exprime la tristesse et non une contestation de la mort.).
Source : Tawhid
Ne passez pas à côté de la récompense !
En effet, "celui qui indique un bien a la même récompense que celui qui l'accomplit" (Muslim)
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